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DAMNÉS AU PARADIS

Sep 24, 2009   //   by admin   //   Blog  //  1 Comment

Hace un par de días mi traductora Mali Ka (que ha hecho este trabajo simplemente porque le gustó mi libro Atrapados en el paraíso), me envío Damnés au paradis (que además llegó el mismo día que un ejemplar de la traducción al euskera de Mozart, el pequeño músico) y así suena en francés. Haremos todo lo posible por encontrar alguna casa editorial al otro lado de la muga que lo acoja, no pedimos mucho, en cualquier rinconcito nosotros nos acostamos con nuestro saco de dormir, o en la terraza, con las estrellas por techo.

Le ciré de chez Coronel Tapiocca

Les villes sont parfois comparables à certaines personnes. On sait tout de suite, intuitivement, si on va pouvoir sympathiser avec elles ou pas. Manille et moi, nous sûmes dès le premier instant que nous allions bien nous entendre. En tout cas, au début elle nous donna à voir ses plus beaux atours.
La première chose que je vis, quand l’avion qui m’avait emmené à douze mille kilomètres et six heures d’une vie, qui même si elle n’était encore qu’un brouillon, commençait à ressembler à ce dont j’avais toujours rêvé, la première chose que nous vîmes Josean et moi quand l’avion s’apprêtait à atterrir à l’aéroport international de Ninoy Aquino, fut un coucher de soleil tropical spectaculaire, un de ceux, si beaux en photo dans les guides touristiques ou les descriptions de récits de voyage : un rideau de lumière dorée, les restes sanguinolents d’un soleil blessé à mort, une brèche illuminée de pourpre de laquelle à chaque instant aurait pu choir une légion d’angelots… Des anges déchus certes, car je ne mis pas longtemps à comprendre qu’une telle mise en scène ne servait qu’à éclairer un pandémonium de petites maisons délabrées, de baraques de bidonville, de gratte-ciel abandonnés…
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